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La Guerre des mondes
Philippe Druillet (préface de)
Date de parution : 26/10/2017
Éditeurs :
Omnibus

La Guerre des mondes

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Philippe Druillet (préface de)
Date de parution : 26/10/2017
Le roman fondateur de la science-fiction moderne dans la somptueuse édition richement  illustrée de 1906.
Avec La Guerre des mondes (1898), Herbert George Wells crée la science-fiction moderne en imaginant ce qui est aujourd'hui un standard du genre : l'invasion de la Terre par des... Avec La Guerre des mondes (1898), Herbert George Wells crée la science-fiction moderne en imaginant ce qui est aujourd'hui un standard du genre : l'invasion de la Terre par des extraterrestres – en l'occurrence, les Martiens. Ce classique a été maintes fois adapté – au cinéma, dont en 2005 par Steven Spielberg,... Avec La Guerre des mondes (1898), Herbert George Wells crée la science-fiction moderne en imaginant ce qui est aujourd'hui un standard du genre : l'invasion de la Terre par des extraterrestres – en l'occurrence, les Martiens. Ce classique a été maintes fois adapté – au cinéma, dont en 2005 par Steven Spielberg, à la radio - par Orson Welles, en 1938, dans une diffusion restée célèbre pour avoir semé la panique -, en BD... – et a inspiré d'innombrables disciples. L'artiste brésilien Alvim Corrêa consacre deux années à illustrer le roman, avec 32 hors-textes pleine page et 100 dessins au trait in texte. Quand il soumet son travail à H.G. Wells, celui-ci approuve avec enthousiasme. L'ouvrage paraît en 1906 dans une luxueuse édition limitée à 500 exemplaires. La rareté de l'ouvrage ainsi que les dessins impressionnants de Corrêa vont lui conférer le statut de mythe.
Notre édition en quasi fac-similé respecte le format d'origine et la couleur des hors-textes.
Le roman est suivi de deux postfaces très illustrées : "Les illustrateurs de La Guerre des mondes en France et en Belgique" ( Philippe Mellot), et "Réflexion sur La Guerre des mondes" (Jean-Marie Embs). Philippe Druillet, grand admirateur du roman et de son illustrateur, signe la préface.
NB : Terre de Brume a publié en mars 2017 une édition au tirage limité à 500 ex. (208 pages et 59 €) qui n'est  pas au format original et imprimée en noir et blanc.




 
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EAN : 9782258146259
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 256
Format : 255 x 310 mm
EAN : 9782258146259
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 256
Format : 255 x 310 mm

Ils en parlent

" C'est un livre événement que proposent les éditions Omnibus : un quasi-fac-similé du luxueux ouvrage sorti en 1905 à seulement 500 exemplaires illustré par Alvim Corréa. Fasciné par l'ouvrage, cet artiste d'origine brésilienne aura consacré deux ans de sa vie à réaliser 137 illustrations (105 dessins au trait in texte et 32 planches hors texte). Cette réédition quasi à l'identique est un très beau livre à offrir à Noël."
La Voix du Nord

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Verteflamme 27/04/2024
    Parallèlement à ma lecture de la Guerre des Mondes, qui fut assez rapide, j'ai lu le début d'une biographie de Wells, ainsi que la riche préface, et je compte écouter l'émission de France Culture sur Wells en tant que visionnaire. J'ai donc lu la première attaque de martiens (ou marsiens, dans les premières éditions, preuve que ce n'était même pas dans le langage) de l'histoire de la littérature. Bien que les histoires d'invasions par l'ennemi soient fréquentes, celle d'une "guerre" extrêmement inégale et d'un affrontement entre Martiens et humains terriens est réellement novatrice. Sur le plan politique, est remise en question la grandeur humaine, et si tout n'est que désolation, [masquer] j'ai trouvé la fin assez optimiste, tirant une leçon de l'invasion [/masquer]. Est aussi remise en cause, brièvement mais de manière mémorable, la colonisation : Wells n'était pas communiste mais socialiste fabien (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabian_Society) et ironise au sujet de ce royaume si puissant et de cet immense empire, lui même réduit en miettes par les Martiens. Peut on le qualifier de livre décolonial ? Je dirais que oui. On oppose parfois grossièrement Wells à Verne, le premier étant moins rigoureux scientifiquement, le second manquant de profondeur sociale. Je veux bien le croire, et c'est vrai qu'à ma lecture j'ai vu de la profondeur sociale et psychique : la désolation, le point de vue du vicaire (le narrateur anonyme, en n'ayant pas de compassion pour lui "il pleurniche" est peu humain, mais dans son état on ne peut le blâmer. Quand on sait que Wells était antireligieux et que sa seule croyance était l'imagination humaine, on comprend mieux que le vicaire nous agace autant), celui du soldat (qui imagine et spécule sur des élevages d'humains par les Martiens - à mon sens, il est aussi question de la manière dont nous traitons les animaux)... Scientifiquement parlant, ça m'a l'air bien aussi, la description de l'atmosphère terrestre, celle des martiens... Le fait que les martiens ne connaissent pas la roue alors que leurs mécanismes sont très sophistiqués m'évoque l'Amérique du Sud. Par ailleurs, j'ai trouvé que Wells utilise parfois des procédés comme l' "ineffable" : le narrateur/témoin étant confronté à des situations inconnues, il peine parfois à décrire les Martiens car sa connaissance du monde n'est pas assez grande. Contrairement à une œuvre fantastique, cependant, on a des explications après coup. Je sais que la fin a déçu, mais pour ma part je trouve que scientifiquement, surtout avec les connaissances de l'époque, elle est plausible, je pense même que c'est la meilleure conclusion à donner à cette spectaculaire attaque. Deus ex machina, non, c'est tout de même amené par l'explication sur l'immunité et par l'Herbe Rouge. Des bacilles (type de bactéries), donc, mais pas de virus, le mot virus étant apparu en labo... en 1898, soit l'année de publication, et les virus n'ont été observés qu'en 1930 du fait de leur petite taille. Une œuvre que j'ai apprécié lire, qui possède par moment une couleur un peu apocalyptique même si c'est du court terme, au caractère précurseur indéniable, et (même si j'apprécie peu ces injonctions) qu'il faut avoir lue. Parallèlement à ma lecture de la Guerre des Mondes, qui fut assez rapide, j'ai lu le début d'une biographie de Wells, ainsi que la riche préface, et je compte écouter l'émission de France Culture sur Wells en tant que visionnaire. J'ai donc lu la première attaque de martiens (ou marsiens, dans les premières éditions, preuve que ce n'était même pas dans le langage) de l'histoire de la littérature. Bien que les histoires d'invasions par l'ennemi soient fréquentes, celle d'une "guerre" extrêmement inégale et d'un affrontement entre Martiens et humains terriens est réellement novatrice. Sur le plan politique, est remise en question la grandeur humaine, et si tout n'est que désolation, [masquer] j'ai trouvé la fin assez optimiste, tirant une leçon de l'invasion [/masquer]. Est aussi remise en cause, brièvement mais de manière mémorable, la colonisation : Wells n'était pas communiste mais socialiste fabien (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabian_Society) et ironise au sujet de ce royaume si puissant et de cet immense empire, lui même réduit en miettes par les Martiens. Peut on le qualifier de livre décolonial ? Je dirais que oui. On oppose parfois grossièrement Wells à Verne, le premier étant moins rigoureux scientifiquement, le second manquant de profondeur sociale. Je veux...
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  • Mag3375 23/04/2024
    Une lecture émotionnellement forte #x1f49d . H. G. Wells voyait dans la littérature un moyen de changer le monde. C'était une âme noble, il était farouchement opposé à toute sorte de colonisation. Ce grand Monsieur a dit "il n'y a pas de pire chose dans le monde actuel que les préjugés raciaux [...] ils justifient et maintiennent plus de bassesse, de cruauté et d'abomination que toute autre sorte d'abus ". . Au début de ce roman, dont le sujet est une invasion de martiens, il est écrit "Avant de les juger trop sévèrement [les martiens], il faut nous remettre en mémoire quelles entières et barbares destructions furent accomplies par notre propre race, non seulement sur des espèces animales, comme le bison et le dodo, mais sur les races humaines [...]. Les Tasmaniens, en dépit de leur ressemblance humaine, furent entièrement balayés du monde dans une guerre d'extermination engagée par les immigrants européens, en l'espace de cinquante ans. Sommes-nous de tels apôtres de miséricorde que nous puissions nous plaindre de ce que les Martiens aient fait la guerre dans ce même esprit ?". . Dans une optique égalitaire, j'ai lu ce roman en pensant à tous les peuples opprimés, également aux animaux sauvages, éliminés par les humains, après avoir envahi et supprimé leur espace vital. J'ai été très émue tout du long de ma lecture. . Un passage qui m'a particulièrement touchée est celui-ci : "Ce n'était pas une marche disciplinée, mais une fuite affolée, une terreur panique gigantesque et terrible, sans ordre et sans but, six millions de gens sans armes et provisions, allant de l'avant à corps perdu. C'était le commencement de la déroute de la civilisation, du massacre de l'humanité." . C'est le second livre que H. G. Wells que je lis, cette oeuvre magistrale m'a confirmé que j'aime la plume de ce grand écrivain. . Belles lectures à vous !Une lecture émotionnellement forte #x1f49d . H. G. Wells voyait dans la littérature un moyen de changer le monde. C'était une âme noble, il était farouchement opposé à toute sorte de colonisation. Ce grand Monsieur a dit "il n'y a pas de pire chose dans le monde actuel que les préjugés raciaux [...] ils justifient et maintiennent plus de bassesse, de cruauté et d'abomination que toute autre sorte d'abus ". . Au début de ce roman, dont le sujet est une invasion de martiens, il est écrit "Avant de les juger trop sévèrement [les martiens], il faut nous remettre en mémoire quelles entières et barbares destructions furent accomplies par notre propre race, non seulement sur des espèces animales, comme le bison et le dodo, mais sur les races humaines [...]. Les Tasmaniens, en dépit de leur ressemblance humaine, furent entièrement balayés du monde dans une guerre d'extermination engagée par les immigrants européens, en l'espace de cinquante ans. Sommes-nous de tels apôtres de miséricorde que nous puissions nous plaindre de ce que les Martiens aient fait la guerre dans ce même esprit ?". . Dans une optique égalitaire, j'ai lu ce roman en pensant à tous les peuples opprimés, également aux animaux sauvages, éliminés par les humains,...
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  • Wampiir 18/03/2024
    Un livre vraiment intéressant, qui nous renseigne à la fois sur les peurs d'une autre époque mais aussi la perception d'un univers indéfinissable qu'est l'espace. J'ai apprécié les descriptions, la narration de l'auteur et l'épopée. Il n'est pas difficile à lire, accessible à chacun. La peur de l'autre, déjà présente sur Terre, l'est tout autant concernant l'espace. Qu'est-ce qui se cache derrière cette immensité que l'on pense connaître ? Qui sait ce que le sort réserve à l'humain, Wells nous en a donné un aperçu.
  • ZennYX 27/01/2024
    J'ai ADORÉ. Je ne sais pas si c'est le tout premier livre qui parle d'invasion extraterrestres, mais c'est vraiment très bon. Ce roman donne l'impression d'avoir été écrit aujourd'hui alors qu'il date de 126 ans. H. G. Wells était fort pour ça. L'invasion et les conséquences de celle-ci sont superbement décrites et, de ce qu'on m'a dit, le Rayon Ardent des martiens est décrit comme un rayon laser. Wells a créer le rayon laser, alors que le terme exact n'existera que plusieurs années plus tard. L'incipit et la fin sont géniales aussi. Les personnages ne sont pas très intéressants, mais le plus important c'est la description de l'invasion alien. Je vous conseille absolument ce livre, classique de la science-fiction. J'ai revu le film de Spielberg transporté dans les années 1800.
  • nico5060 07/01/2024
    Revenant de vacances et ayant beaucoup de route à faire, j'ai pu découvrir au format audio ce grand classique de la science-fiction. La Terre, et plus particulièrement le sud de l'Angleterre, se retrouve aux prises d'envahisseurs venus de Mars. La supériorité technologique et militaire écrasante des ennemis martiens se fait très rapidement sentir, avec notamment leurs iconiques tripodes. Cette même supériorité n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle qu'avait l'Empire britannique sur ses territoires colonisés à la fin du XIXème siècle, ce que critiquait ouvertement H.G. Wells. Enfin, le dénouement de l'histoire m'a beaucoup plus, une leçon magistrale de ce qu'est le vivant et son évolution. "La Guerre des mondes" constitue donc un très bon roman engagé de science-fiction.
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