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Le Mystère de la baleine blanche
Aux origines de Moby Dick - Témoignages
Dominique Le Brun (traduit par)
Date de parution : 15/05/2015
Éditeurs :
Omnibus

Le Mystère de la baleine blanche

Aux origines de Moby Dick - Témoignages

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Dominique Le Brun (traduit par)
Date de parution : 15/05/2015
Aux sources du mythe, les témoignages vécus des hommes qui ont rencontré le véritable Moby Dick, et en sont revenus vivants.
Moby Dick, de Herman Melville, est plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est un mythe. Depuis sa création en 1851, le cachalot blanc du capitaine Achab n'a jamais quitté l'imaginaire occidental. Géant paisible capable de se... Moby Dick, de Herman Melville, est plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est un mythe. Depuis sa création en 1851, le cachalot blanc du capitaine Achab n'a jamais quitté l'imaginaire occidental. Géant paisible capable de se muer en démon justicier, il a longtemps incarné l'ambivalence de l'homme acharné à détruire un mal qu'il croit étranger et qui, en... Moby Dick, de Herman Melville, est plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est un mythe. Depuis sa création en 1851, le cachalot blanc du capitaine Achab n'a jamais quitté l'imaginaire occidental. Géant paisible capable de se muer en démon justicier, il a longtemps incarné l'ambivalence de l'homme acharné à détruire un mal qu'il croit étranger et qui, en fait, est caché en lui-même. Il est aussi, à présent, une image de la nature, qui se retourne avec violence contre celui qui la blesse - c'est à ce titre qu'il inspire de nouveaux films, de nouveaux dessins animés, de nouveaux livres. Il est d'autant plus fascinant de découvrir que Moby Dick avait un modèle, ou plutôt des modèles, auxquels Melville emprunta beaucoup, jusque dans les moindres détails. Dans les récits authentiques réunis dans Le Mystère de la baleine blanche ["baleine" était alors un nom générique] court le frisson du mystère qui fait la beauté éternelle de Moby Dick, le mystère de l'animal dont l'intelligence apparaît soudain à l'égal de celle de l'homme.  
Au sommaire, les témoignages des survivants du naufrage de l'Essex, navire baleinier coulé par un cachalot ; le témoignage de l'homme qui se vantait d'avoir tué le véritable Moby Dick ; la traduction des chapitres du livre de Melville dont les détails sont empruntés à ces témoignages.

 
 
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EAN : 9782258116023
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 13,2 x 19,8 mm
EAN : 9782258116023
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 13,2 x 19,8 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Xian_Moriarty 19/07/2015
    Un ouvrage compilant des textes à l’origine du Moby Dick d’Herman Melville. Le célèbre romancier s’est inspiré de plusieurs sources pour créer son chef-d’œuvre. L’une de ces sources, les plus connus (un film très fantasmé de Ron Howard va sortir sur le sujet), concerne le naufrage de l’Essex. La chasse à la baleine, bien qu’elle paraisse ignoble à nos yeux actuels, était une industrie florissante qui faisait vivre des milliers de personnes, mais qui était d’une dangerosité extrême ! Un navire comme l’Essex partait pour trois ans ! de voyage. Mais ce n’est pas tellement le propos de l’ouvrage. L’auteur nous propose de découvrir des récits qui ont été source d’inspiration pour Moby Dick. Les deux premiers sont des témoignages des survivants de l’Essex. Celui d’Owen Chase est poignant. Il décrit, après le drame, le récit du naufrage : un énorme cachalot mâle percute (volontairement) le navire qui finit par sombrer. Puis vient le récit de la survie dans les petites baleinières, pas conçues pour la haute mer. Et là, il va falloir s’accrocher ! Ce sont ces témoignages qui montrent que ces mers, ces océans, qui font rêver sont des cauchemars ! Bref, j’avoue que j’apprécie énormément ce type de récit qui montre une réalité horrible et la volonté de vivre de certains hommes. Des sacrifices que certains peuvent faire pour que les autres restent en vie. Le second, celui de Thomas Nickerson, j’ai beaucoup moins été emballé. Le texte n’est pas dans son intégralité. Il ne s’agit que du début du récit qui narre la période du départ de l’Essex et la condition de mousse. Il est coupé au moment du départ du navire, car il rejoint le témoignage précédent. S’il y a des choses intéressantes dans ces quelques premières pages, je n’y ai pas trouvé mon compte. J’espérais un autre point de vue sur le naufrage. Les deux textes, outre le récit du naufrage, permettent aussi de comprendre les mentalités de l’époque, surtout celles des marins vis-à-vis des cachalots et baleines. Le troisième texte évoque Mocha Dick, un énorme cachalot blanc qui semait la terreur au large du Pérou (ou du Chili, j’ai un doute là). C’est le récit de chasse d’un harponneur. Un texte très intéressant, mais surement bien romancé. Ceci dit, j’ai trouvé qu’il permettait de bien appréhender ce moment de la chasse où les marins sont sur les baleinières et où les animaux peuvent se montrer très agressifs. Enfin, le dernier texte est le dernier chapitre de Moby Dick. On y retrouve beaucoup de choses évoquées dans les récits précédents. Le livre propose aussi de bonnes annexes dont de très bons lexiques. Ceci dit la première annexe est un texte d’un officier de marine sur la pratique de la chasse à la baleine à destination d’un public de connaisseur du monde maritime. Parce que, soyons honnêtes, je ne l’ai pas lu en entier : c’est imbuvable ! Trop de terme technique ! Normal ceci dit, car c’est issu d’un ouvrage technique. Un livre que j’ai trouvé très intéressant pour comprendre l’origine de Moby Dick (que je lirai un jour), mais aussi sur la manière dont les baleines et cachalots étaient perçus à l’époque. De plus, l’auteur présente chaque texte, ce qui aide beaucoup à la compréhension de certains points. Mais pour ma part, c’est le récit d’Owen Chase qui m’a le plus plu. Un ouvrage compilant des textes à l’origine du Moby Dick d’Herman Melville. Le célèbre romancier s’est inspiré de plusieurs sources pour créer son chef-d’œuvre. L’une de ces sources, les plus connus (un film très fantasmé de Ron Howard va sortir sur le sujet), concerne le naufrage de l’Essex. La chasse à la baleine, bien qu’elle paraisse ignoble à nos yeux actuels, était une industrie florissante qui faisait vivre des milliers de personnes, mais qui était d’une dangerosité extrême ! Un navire comme l’Essex partait pour trois ans ! de voyage. Mais ce n’est pas tellement le propos de l’ouvrage. L’auteur nous propose de découvrir des récits qui ont été source d’inspiration pour Moby Dick. Les deux premiers sont des témoignages des survivants de l’Essex. Celui d’Owen Chase est poignant. Il décrit, après le drame, le récit du naufrage : un énorme cachalot mâle percute (volontairement) le navire qui finit par sombrer. Puis vient le récit de la survie dans les petites baleinières, pas conçues pour la haute mer. Et là, il va falloir s’accrocher ! Ce sont ces témoignages qui montrent que ces mers, ces océans, qui font rêver sont des cauchemars ! Bref, j’avoue que j’apprécie énormément ce type de récit...
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