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Les Années sauvages
Oeuvres romanesques - T.2
Date de parution : 17/02/2011
Éditeurs :
Omnibus

Les Années sauvages

Oeuvres romanesques - T.2

Date de parution : 17/02/2011

 

Le succès stupéfiant de L'Epervier de Maheux (prix Goncourt 1972, près de deux millions d'exemplaires vendus) plongea Jean Carrière dans une dépression qu'il mit quinze ans à surmonter.
Les Années...

Le succès stupéfiant de L'Epervier de Maheux (prix Goncourt 1972, près de deux millions d'exemplaires vendus) plongea Jean Carrière dans une dépression qu'il mit quinze ans à surmonter.
Les Années sauvages, récit d'un homme de cinquante ans qui redémarre sa vie après l'avoir gâchée, inaugure le deuxième volet de l'œuvre...

Le succès stupéfiant de L'Epervier de Maheux (prix Goncourt 1972, près de deux millions d'exemplaires vendus) plongea Jean Carrière dans une dépression qu'il mit quinze ans à surmonter.
Les Années sauvages, récit d'un homme de cinquante ans qui redémarre sa vie après l'avoir gâchée, inaugure le deuxième volet de l'œuvre d'un écrivain désormais apaisé. Les cinq romans qui composent ce recueil témoignent de cette liberté retrouvée. Enfin débarrassé des oripeaux de l'auteur à succès que l'on attend, il revient aux sources de son inspiration : la nostalgie du bonheur de l'enfance, la quête quasi mystique, par la littérature, la musique ou la communion avec la nature, d'un absolu ici-bas.
Voici la vérité d'un artiste qui s'affranchit de son époque pour bâtir une œuvre éminemment personnelle, puissante et cohérente.

Avant-propos de Jérôme Garcin
Postface de Robert Laffont
Présentation et notices de Serge Velay

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EAN : 9782258089488
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258089488
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • massena 18/12/2022
    Un livre que l'on apprécie de lire quand on a 50 ans. Cet homme a délaissé la vie et s'y replonge dans la cinquantaine, c'est un tourbillon de nature, de sentiments, de vraie vie, une histoire palpable, une résurrection. Tout cela avec la famille omniprésente, la musique, les oeuvres littéraires. Une rencontre étourdissante au fin fond de la lozère
  • luis1952 17/07/2021
    Jean Mouraille a vécu 25 ans au Maroc. Un jour il apprend le décès de sa mère. Il quitte le pays et reviens s'établir en France. Après toutes ces années passées, il devra refaire sa vie, ce qui est le sujet du roman. Une belle histoirs de familles qui se retrouvent.
  • Wyoming 28/05/2018
    Un de mes romans préférés de Jean Carrière car j'y trouve tout ce que j'aime chez lui, ses références autobiographiques, l'enfance, l'adolescence, les premières choses vécues qui ne reviendront jamais telles quelles, la fuite du temps, les Cévennes. Son écriture, riche, porte avec tellement de puissance tous ses sentiments que je suis ébloui à chaque page, par exemple l'arrivée dans la maison de sa mère, les ronces, les conserves et le message de mise en garde contre le botulisme. En plus, dans ce roman, il insère une histoire d'amour positive qui ajoute encore à la plénitude ressentie en le lisant.
  • Floccus 03/02/2015
    « Et maintenant nous nous aimions comme dans les romans à l’eau de rose ou les contes de fées. » (117) Jean Carrière qui écrit un roman d’amour ? Et oui… avec dépouillement, fragilité, sans masquer sa vulnérabilité. Jean Mouraille est désarmant. Si les romans de Carrière sont pleins de Jean Carrière, passagèrement irritant, même quand on l’aime, par ses éléments autobiographiques récurrents (un père musicien, la nostalgie des premières sensations, la fuite du temps), il y a derrière un travail et une maturation incontestables. Ici, le symbolisme est plus affirmé, plus travaillé. Les obsessions sont exprimées avec plus de lumière, de fluidité et de beauté que dans ses romans précédents. Cette « île heureuse perdue au large des forêts », ce refuge sauvage, rappelle furieusement la caverne des pestiférés, mais sur un mode totalement renouvelé. « La terre avait brûlé et rien n’y repousserait plus, nous étions tous condamnés à un exil futur où les printemps ne fleuriraient plus avec leur naïveté d’autrefois. » (163) En ces temps où l’on assassine les trublions du rire, cette phrase a des résonances profondes. Jean Carrière questionne sans fin notre « désastre d’exister », les « instants de grâce et leur précarité », le fait d’être vivant. Sa lucidité, ses errements, sa férocité douloureuse, lâchent un peu de terrain devant l’amour, puis reviennent, toujours taraudant. Par sa flamboyante souffrance d’être au monde, Jean Carrière me guérit de tout…« Et maintenant nous nous aimions comme dans les romans à l’eau de rose ou les contes de fées. » (117) Jean Carrière qui écrit un roman d’amour ? Et oui… avec dépouillement, fragilité, sans masquer sa vulnérabilité. Jean Mouraille est désarmant. Si les romans de Carrière sont pleins de Jean Carrière, passagèrement irritant, même quand on l’aime, par ses éléments autobiographiques récurrents (un père musicien, la nostalgie des premières sensations, la fuite du temps), il y a derrière un travail et une maturation incontestables. Ici, le symbolisme est plus affirmé, plus travaillé. Les obsessions sont exprimées avec plus de lumière, de fluidité et de beauté que dans ses romans précédents. Cette « île heureuse perdue au large des forêts », ce refuge sauvage, rappelle furieusement la caverne des pestiférés, mais sur un mode totalement renouvelé. « La terre avait brûlé et rien n’y repousserait plus, nous étions tous condamnés à un exil futur où les printemps ne fleuriraient plus avec leur naïveté d’autrefois. » (163) En ces temps où l’on assassine les trublions du rire, cette phrase a des résonances profondes. Jean Carrière questionne sans fin notre « désastre d’exister », les « instants de grâce et leur précarité », le fait...
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  • kalimera 14/01/2015
    1972, Jean Carrière connait la gloire avec "l'épervier de Maheux", il a 40 ans et c'est le prix Goncourt, la course aux salons littéraires, aux plateaux de télévisions et à la violence d'une société parisienne en mal de nouveauté vite oubliée.Les critiques toujours empressés de mettre les gens dans de vilaines petites cases le déclarent "écrivain régionaliste" ce qui est faux et malheureusement occultera toute son oeuvre future. Il lui faudra plusieurs décennies pour s'en remettre, cloîtré chez lui dans son cher pays cévenol, entouré de souvenirs d'enfances illuminés par la musique et le parfum de la garrigue. Après sa traversée du désert , Jean Carrière écrit avec une sérénité retrouvée " Les années sauvages". Ces années avant l'âge adulte celles qui nous font un trou au coeur lorsqu'on y pense, celles ou l'on est pas tout à fait adulte, encore enfant. Et c'est bien d'enfance dont nous parle cet écrivain merveilleux, à la plume si fragile, délicate, qui nous raconte les premières fois "tout n'existe qu'une seule fois, la première.Tout est brûlé par l'émerveillement que j'ai connu autrefois, dans ce paradis, avant mes dix-sept ans. Depuis c'est l'enfer." Le héros, éternel "adulescent", va raconter au seuil de ses 50 années bien entamées, les chemins empruntés, perdus, ratés, oubliés entre deux dates :ses 15 ans en 1944 et sa rencontre avec une très jeune femme en 1980, qui servira de catalyseur aux souvenirs perdus et regrettés. L'écrivain répétait souvent ce vers de René Char: "Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir " Et c'est exactement à cela que s'acharne le personnage (auto-biographique) "des années sauvages". 1972, Jean Carrière connait la gloire avec "l'épervier de Maheux", il a 40 ans et c'est le prix Goncourt, la course aux salons littéraires, aux plateaux de télévisions et à la violence d'une société parisienne en mal de nouveauté vite oubliée.Les critiques toujours empressés de mettre les gens dans de vilaines petites cases le déclarent "écrivain régionaliste" ce qui est faux et malheureusement occultera toute son oeuvre future. Il lui faudra plusieurs décennies pour s'en remettre, cloîtré chez lui dans son cher pays cévenol, entouré de souvenirs d'enfances illuminés par la musique et le parfum de la garrigue. Après sa traversée du désert , Jean Carrière écrit avec une sérénité retrouvée " Les années sauvages". Ces années avant l'âge adulte celles qui nous font un trou au coeur lorsqu'on y pense, celles ou l'on est pas tout à fait adulte, encore enfant. Et c'est bien d'enfance dont nous parle cet écrivain merveilleux, à la plume si fragile, délicate, qui nous raconte les premières fois "tout n'existe qu'une seule fois, la première.Tout est brûlé par l'émerveillement que j'ai connu autrefois, dans ce paradis, avant mes dix-sept ans. Depuis c'est l'enfer." Le héros, éternel "adulescent", va raconter au seuil de ses 50 années bien entamées,...
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