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Si les fées m'étaient contées...
Collectif
Francis Lacassin (préface de)
Date de parution : 10/10/2013
Éditeurs :
Omnibus

Si les fées m'étaient contées...

Collectif

Francis Lacassin (préface de)
Date de parution : 10/10/2013

Ce recueil propose une exploration complète du domaine français à travers cinquante auteurs dont les imaginations permettent de mesurer le perpétuel enrichissement du genre.

L’occasion de retracer à travers plus de 130 contes la permanence de l’émerveillement. Le Conte de fées n’est pas mort avec le monde des campagnes. Son esprit persistera sous des...

L’occasion de retracer à travers plus de 130 contes la permanence de l’émerveillement. Le Conte de fées n’est pas mort avec le monde des campagnes. Son esprit persistera sous des formes nouvelles tant que la cruauté du monde donnera aux petits et grands enfants l’envie de rêver à la défaite...

L’occasion de retracer à travers plus de 130 contes la permanence de l’émerveillement. Le Conte de fées n’est pas mort avec le monde des campagnes. Son esprit persistera sous des formes nouvelles tant que la cruauté du monde donnera aux petits et grands enfants l’envie de rêver à la défaite des ogres.
"Si Peau d'Ane m’était conté 
J’y prendrais un plaisir extrême 
Le monde est vieux, dit-on:
Je le crois ; cependant 
Il le faut amuser encore comme un enfant "(La Fontaine) 

Des premiers contes recueillis de la bouche des bonnes femmes par l’académicien Charles Perrault (au grand dam de ses pairs) La Belle et la Bête de Jean Cocteau, le livre des contes de fées rassemble les plus célèbres et quelques autres.

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EAN : 9782258105454
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 1760
Format : 130 x 198 mm
EAN : 9782258105454
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 1760
Format : 130 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Azilis31 09/03/2024
    Nous sommes face a un gros bébé de 1700 pages de papier bible. Le livre est résistant mais il pèse une tonne et peut facilement être une arme de destruction massive. C'est sans doute pour cela que je ne l'ai pas savouré autant que souhaiter. Ça et le format nouvelle/conte très court, qui peut parfois se ressembler au moins dans la construction et parfois dans des textes semblables repris par plusieurs auteurs (comme La Belle et la Bête) qui ont crés une sorte "d'overdose" de ma part ... et comme je suis une personne un peu toquée impossible de lire un peu de chaque auteur sur plusieurs mois ... je déteste avoir plusieurs livres en court j'ai donc fait un marathon sur une quinzaine de jours. Je reprendrais peut être certains contes par auteur de temps en temps pour les re-découvrir comme il se le doit ! La préface m'en apprends déjà beaucoup sur Perrault ! Effectivement comme tout le monde je connais au moins les histoires de ses contes sans les avoir lus (choses faites avec ce gros bébé) mais c'était très intéressant de restituer dans le contexte son écrit sur Peau d'âne dans une société où le petit peuple ne devait pas avoir accès à la lecture. Il a essayer de populariser ses écrits et la lecture alors qu'il était membre de l'académie française. Je pensais que le conte venait de lui mais on nous apprends qu'il était conté à l'oral dans différentes versions depuis des années et qu'il l'a amélioré en le mettant sur papier et à la portée de tous. Il y a aussi un glossaire à la fin avec des informations sur chaques auteurs en quelques phrases et je l'ai apprécié. La construction du livre par auteur et surtout par date chronologique nous permets de les découvrir à travers leurs époques, et de comparer leurs évolutions. Effectivement la plupart font grincer des dents, surtout en voyant que ce sont des femmes qui écrivent... on est loin du féminisme de notre époque ! Les princesses sont toutes décrites par leurs physiques en opposition avec leurs caractères : moches et intelligentes ou jolies (souvent blonde) et bêtes... très rétro on adore ! J'ai bien aimé celui de Serpentin Vert sur la curiosité des femmes qui font penser a Pandore, Eve et Psyché qui sont dailleurs citées dans la morale. Ainsi que celui de Mademoiselle L'héritier : Marmoisan Ou l'innocence tromperie avec une femme qui prends la place de son jumeau pour partir à la guerre j'ai retrouvé du mulan la dedans. J'ai beaucoup aimé celui de Jules Lemaitre avec la princesse Mimi. Les 2 princes en compétition ont chacun des défauts et des qualités, la princesse n'est ni parfaite ni infecte on a des personnages nuancés et ça fait plaisir. Et la fin est trop mimi belle morale. Voilà pour ne citer qu'eux. Il y a quand même du limite dans certains contes ... Bon c'était une autre époque MAIS les gamines de 12/14 ans mariées et dépucelées voilà voilà. Et le conte de Catulle Mendes contes d'un vieux seigneur du comté de Provence est limite limite il a une femme qui lui dit toujours non, il part à la guerre veut s'assurer de sa fidélité auprès d'une sorcière un peu sourde qui ne le comprends pas et qui ferme sa bouche jusqu'au retour du seigneur. Du coup tout le monde passe sur la reine pcq elle peut plus dire "non" ... et c'est censé être drôle ! Bon voilà ça reste une bonne lecture de classiques quand on aime l'imaginaire ! Et certains auteurs étaient surprenants je ne savais pas qu'ils écrivaient des contes !Nous sommes face a un gros bébé de 1700 pages de papier bible. Le livre est résistant mais il pèse une tonne et peut facilement être une arme de destruction massive. C'est sans doute pour cela que je ne l'ai pas savouré autant que souhaiter. Ça et le format nouvelle/conte très court, qui peut parfois se ressembler au moins dans la construction et parfois dans des textes semblables repris par plusieurs auteurs (comme La Belle et la Bête) qui ont crés une sorte "d'overdose" de ma part ... et comme je suis une personne un peu toquée impossible de lire un peu de chaque auteur sur plusieurs mois ... je déteste avoir plusieurs livres en court j'ai donc fait un marathon sur une quinzaine de jours. Je reprendrais peut être certains contes par auteur de temps en temps pour les re-découvrir comme il se le doit ! La préface m'en apprends déjà beaucoup sur Perrault ! Effectivement comme tout le monde je connais au moins les histoires de ses contes sans les avoir lus (choses faites avec ce gros bébé) mais c'était très intéressant de restituer dans le contexte son écrit sur Peau d'âne dans une société où le petit peuple...
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  • PaulineDeysson 05/12/2018
    J'ai dévoré tous les contes de ce recueil, dont certains sont introuvables sur le marché... Je vous propose aujourd'hui une chronique détaillée de Marmoisan ou l'innocente tromperie, de Mademoiselle L'Héritier. Marmoisan raconte l’histoire de Mulan à la mode européenne du XVIIème siècle. Pour éviter à son père le déshonneur, Léonore prend la place de son frère décédé dans l’armée du roi, et devient Marmoisan, tandis que sa sœur se fait passer pour un valet. J’ai trouvé ce conte drôle et juste à la fois. Les défauts des deux sexes y sont peints avec une fraîcheur intemporelle : dans le camp, toute la gente soldatesque admire Marmoisan, qui se garde si bien des plaisirs de la chair et de la boisson, et manie son épée avec autant de brio que sa langue. A contrario, Marmoisan doit prend garde à ne pas rire trop fort, et à ne pas « témoigner beaucoup de chagrin […] pour du linge mal blanchi et des habits mal pliés […] car ce n’est pas le défaut des hommes d’être si bagatelliers ». Nous suivons pas à pas le déchirement du prince, qui tombe amoureux d’elle quand elle incarne un homme, et ne sait plus comment nommer ce qu’il ressent. Il soumet Marmoisan à plusieurs épreuves dans l’espoir de déceler la tromperie : mais Marmoisan résiste à « toutes sortes de frangipane, de poupelins, de biscuits, de gâteaux d’amande et de liqueurs douces », et parvient même à éviter la baignade collective. Ce conte est très intéressant, en ce qu’il révèle tour à tour les préjugés de chaque sexe envers l’autre. L’époque a changé, mais il est amusant de constater que la plupart des préjugés sont restés… Pauline Deysson - La BibliothèqueJ'ai dévoré tous les contes de ce recueil, dont certains sont introuvables sur le marché... Je vous propose aujourd'hui une chronique détaillée de Marmoisan ou l'innocente tromperie, de Mademoiselle L'Héritier. Marmoisan raconte l’histoire de Mulan à la mode européenne du XVIIème siècle. Pour éviter à son père le déshonneur, Léonore prend la place de son frère décédé dans l’armée du roi, et devient Marmoisan, tandis que sa sœur se fait passer pour un valet. J’ai trouvé ce conte drôle et juste à la fois. Les défauts des deux sexes y sont peints avec une fraîcheur intemporelle : dans le camp, toute la gente soldatesque admire Marmoisan, qui se garde si bien des plaisirs de la chair et de la boisson, et manie son épée avec autant de brio que sa langue. A contrario, Marmoisan doit prend garde à ne pas rire trop fort, et à ne pas « témoigner beaucoup de chagrin […] pour du linge mal blanchi et des habits mal pliés […] car ce n’est pas le défaut des hommes d’être si bagatelliers ». Nous suivons pas à pas le déchirement du prince, qui tombe amoureux d’elle quand elle incarne un homme, et ne sait plus comment nommer ce qu’il ressent. Il...
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  • Femi 09/04/2011
    Un bon souvenir...des contes les plus connus à d'autres qui le sont moins, réunis dans ce gros volume, qui ont fait le régal de la passionnée de contes que je suis!
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