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Verdun 1916
Précédé de La Marne
Date de parution : 19/05/2016
Éditeurs :
Omnibus

Verdun 1916

Précédé de La Marne

Date de parution : 19/05/2016
La plume de Georges Blond au service d'une reconstitution hallucinante
Par sa démesure, sa durée et sa brutalité, la bataille de Verdun représente à elle seule toute  l'horreur et toute l'absurdité de la Première Guerre mondiale. Engagée par les Allemands le 21... Par sa démesure, sa durée et sa brutalité, la bataille de Verdun représente à elle seule toute  l'horreur et toute l'absurdité de la Première Guerre mondiale. Engagée par les Allemands le 21 février 1916, l'offensive durera toute l'année sur un terrain que l'artillerie transforme en antichambre de l'enfer. Bilan : Plus de... Par sa démesure, sa durée et sa brutalité, la bataille de Verdun représente à elle seule toute  l'horreur et toute l'absurdité de la Première Guerre mondiale. Engagée par les Allemands le 21 février 1916, l'offensive durera toute l'année sur un terrain que l'artillerie transforme en antichambre de l'enfer. Bilan : Plus de 300 000 morts et un traumastisme national incurable. Georges Blond raconte en historien l'héroïque boucherie, mais en historien qui s'attache aux hommes plus qu'aux dates. Il semble, à le lire, qu'il a vécu avec les poilus les heures sombres dont les coteaux de Verdun, labourés par les obus et irrigués par le sang des hommes, ont été le théâtre.
"Des secondes passent. Encore quelques grenades, mais à l'extérieur. Une mitrailleuse tire sur l'entrée, on entend les balles crever les sacs de terre et  même la toile des sacs s'enflamme, une fumée âcre et noire pénètre. Personne ne bouge. Des minutes. Plus de grenades. Plus de mitrailleuses. On entend toujours le bombardement et les éclats de 75, mais rien d'autre. Les hommes collés au sol et  le long des murs recommencent à bouger."

Le récit est accompagné d'un autre, tout aussi célèbre, La Marne, rétrospective d'une autre bataille, victoire de légende dont il convient aujourd'hui de restituer les faits, au-delà de l'image bleu-blanc-rouge qu'on a longtemps trouvée dans les manuels.
 
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EAN : 9782258135581
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 736
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782258135581
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 736
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • URVILLE 04/11/2020
    Georges BLOND excelle dans le récit historique. Cette œuvre ne déroge pas à cette règle. Auteur à découvrir impérativement si pas déjà fait.
  • Hulot 23/11/2019
    L'auteur nous présente ces deux batailles de la Première Guerre Mondiale de façon très originale mais néanmoins très instructive d'un point de vue historique. Il nous raconte les faits parfois en les opposant : par les versions relatées par le haut commandement mais aussi par les hommes qui combattaient sur le terrain. Pour les décideurs , il se sert des mémoires des différents généraux tout en sachant faire la part des choses en ce qui concerne le rôle que chacun veut se donner et ce qu'il fut réellement. Pour les Poilus , il utilise les témoignages des survivants - hommes de terrain du simple soldat jusqu'au grade de commandant - qu'ils a rencontrés, le livre ayant été écrit à la fin des années cinquante. Le mot d'ordre de ces batailles, venant du haut-commandement qui était " on ne recule pas, ils ne passeront pas !" explique à lui-seul, l'hécatombe. Tout ceci donne un ouvrage passionnant, très différent d'un livre établi par un historien classique.
  • migdal 11/11/2018
    Le bouleversant récit de ce qui fut la plus grande bataille de la grande guerre
  • Tostaky0 13/08/2014
    La bataille de Verdun (Février à Octobre 1916), ses combats, ses offensives, contre-offensives, ses attaques, contre-attaques, ses ordres aussi impératifs que cruels, donnés par des généraux qu'on dirait indifférents, ses sacrifices souvent inutiles, tant côté français qu'allemand. L'horreur des champs de bataille, des infirmeries de campagne, la soif, la faim, la peur, la souffrance, les cris, les gaz, la mort, mais aussi la communication (coureurs, pigeons), les bombardements, les régiments engagés d'un camp comme de l'autre, Georges Blond nous fait revivre ce terrible épisode de la Grande Guerre par le détail, certes parfois déroutant dans la narration, mais certainement nécessaire... J'ai visité, il y a quelques années de ça, le lieu de ce conflit (Ossuaire de Douaumont, Fort de Vaux,...) J'y retournerait bientôt avec mes enfants, et je vous engage à le faire si vous en avez l'occasion... C'est notre devoir de mémoire.
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